La reconnaissance des savoirs et de leurs porteurs, qu’elle soit fixée par les institutions internationales ou par les États, qu’elle soit revendiquée par des acteurs en quête de respect, d’estime et de statut, constitue une question centrale dans l’analyse des processus de production, de transmission et de patrimonialisation des connaissances dans les sociétés africaines contemporaines.
A partir d’une analyse de situations de transmission et d’élaboration de savoirs observées dans différentes régions du continent, cet ouvrage étudie les relations entre connaissance et reconnaissance, les enjeux qu’elles révèlent, les relations qui les activent ainsi que leurs traductions professionnelles et sociales. Cette démarche fait appel à l’analyse de divers processus enchevêtrés qui traversent les sociétés africaines aujourd’hui : circulation et localisation, reconfiguration des rapports sociaux, hybridation et normalisation des savoirs.
Les auteurs ont cherché à appréhender les dynamiques de localisation et de circulation comme deux dimensions de la production des connaissances, et les apprentissages comme des formes d’interactions stratégiques où s’élaborent, se sélectionnent et se qualifient les connaissances. Il s’agit, finalement, d’aborder empiriquement des flux et des lieux inter-connectés par la globalisation ainsi que leurs effets sur les modes de pensée ou d’agir, puis sur les formes de reconnaissance et sur les régimes d’engagement, dans différentes situations socio-professionnelles en Afrique.
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