Ce cahier est consacré à Boubacar Boris Diop, écrivain, journaliste, historien, qui s’est particulièrement distingué sur la scène littéraire par ses romans, ses nouvelles, ses essais, ses pièces de théâtre, écrits tant en français qu’en wolof. Le romancier sénégalais s’est surtout manifesté depuis son entrée en littérature par son engagement politique, dans son pays d’abord, […], au Rwanda ensuite, […].
Il est considéré aujourd’hui comme un des porte-paroles du continent noir et un de ses meilleurs avocats contre les discours néo-colonialistes qui fleurissent un peu partout dans le monde occidental. Son engagement en faveur des peuples du tiers-monde africain le pousse aussi, désormais, à oeuvrer à la promotion des langues nationales en littérature. Les textes réunis ici en fournissent un bon exemple.
Ils nous livrent, sous ses différentes coutures, les facettes d’un écrivain qui s’est engagé à produire une oeuvre en wolof dans le domaine francophone contemporain. On mesure mieux ainsi l’évolution actuelle d’une littérature après le massacre, d’une trajectoire d’écriture après les indépendances et les ambitions créatrices d’un écrivain postcolonial. Romuald Fonkoua
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