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LA LAME ET LE COUTEAU

3 000 CFA

L’histoire d’Awa relatée dans ce roman  est pathétique et peut faire couler les larmes aux esprits sensibles. En effet c’est dès l’âge de 5 ans qu’Awa est copieusement et régulièrement violée par voie anale par son propre oncle, Bello Issa, un sexagénaire. C’est durant cette série de viols que la fillette contractera des maladies et infections qui plus tard la rendront stérile. Le roman raconte aussi la terrible épreuve de l’excision subie par Awa qui  a failli l’entrainer à la mort.

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L’histoire d’Awa relatée dans ce roman  est pathétique et peut faire couler les larmes aux esprits sensibles. En effet c’est dès l’âge de 5 ans qu’Awa est copieusement et régulièrement violée par voie anale par son propre oncle, Bello Issa, un sexagénaire. C’est durant cette série de viols que la fillette contractera des maladies et infections qui plus tard la rendront stérile. Le roman raconte aussi la terrible épreuve de l’excision subie par Awa qui  a failli l’entrainer à la mort. Valentin Ateba Abeng démontre aussi comment dans cette « région Sahélienne », la place d’une fille est au champ, à la cuisine et non à l’école qui, selon les gardiens des traditions et coutumes de ce « pays peul imaginaire », émancipe la fille et la rend insoumise. Conséquence, c’est le propre père d’Awa endetté auprès de son patron un richissime octogénaire homme d’affaires, qui va forcer sa fille d’épouser ce dernier. Après 4 ans de mariage, difficiles et éprouvants ce « grand père » meurt. Ce qui plonge à nouveau la jeune fille dans l’univers des traumatismes physiques et psychologiques. Mais la mort de ce mari forcé sonne aussi comme une libération, une délivrance  pour cette jeune fille devenue mure et décidée de reprendre ses études et une vie normale…

Valentin Ateba Abeng à travers « La Lame et le couteau » pose à nouveau le problème de l’inceste et du viol au sein d’une famille traditionnellement gagnée par le silence la peur et la résignation. Cet auteur montre aussi comment l’excision et les mutilations sexuelles détruisent certaines sociétés traditionnelles, et comment le mariage forcé est un cas patent de violence et de violation des droits de la femme. L’écrivain camerounais, très nerveux dans cet ouvrage, montre aussi comment dans cette « région Sahélienne » la femme est au centre des conflits de société notamment sa fermeture caractérisée par le confinement aux champs et aux travaux ménagers et l’ouverture au monde moderne symbolisé par l’école ou l’instruction. Valentin Ateba Abeng pense qu’au sein des communautés ou associations, la solidarité agissante permettra  une meilleure intégration et une assez bonne insertion des victimes. « La Lame et le couteau » qui a pour cible principale la jeune fille, les femmes et tout le corps social, se donne pour objectifs de combattre les violences faites aux femmes et aux filles, d’arrêter les souffrances infligées aux filles et aux femmes, d’Asseoir et consolider les droits de la femme et aplanir les aspérités de la tradition.

code vendeur

LPN

Langue

Francais

Nombre de pages

66

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