«La Rue Cases-Nègres» est un grand classique de la littérature antillaise moderne. La publication de ce roman en 1950 avait fait la notoriété de son auteur, Joseph Zobel. Très vite épuisé, le livre fut remis en circulation dans les années 1970 à l’initiative de Présence Africaine. C’est encore à la vénérable maison d’édition de la rue des Ecoles à Paris que nous devons son adaptation aujourd’hui en bande dessinée.
Le roman doit son succès à la force de son évocation de la vie ordinaire de la petite paysannerie noire et à la limpidité de son écriture campant les personnages dans leur réalité. Nous sommes dans la Martinique des années 1930. Le jeune José vit avec sa grand-mère, M’man Tine, rue Cases-Nègres. L’existence est particulièrement rude pour tous les habitants du quartier. Leurs seules ressources proviennent de l’exploitation des champs de canne à sucre qui appartiennent aux Békés, les Blancs de Martinique. José va à l’école communale, où son instituteur lui enseigne le sens d’une certaine liberté et l’aide à obtenir son certificat d’études. Il passe avec succès le concours et obtient une bourse, à la plus grande joie de M’man Tine. Celle-ci, en effet, n’a d’autre ambition que de permettre à son petit-fils d’échapper à leur condition misérable…
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