L’Afrique a suscité de nombreuses recherches depuis la fin du XIXè sicle. Mais peu d’enquêtes de terrain ont porté sur les transformations des sociétés africaines. Si l’on veut sortir le Continent noir du musée des connaissances européennes, il faut promouvoir au sein des universités africaines l’enseignement des sciences sociales qui assument le poids du présent, avec les tensions et conflits, les crises et mutations qui s’imposent à l’observation.
Qu’ils soient sociologues, anthropologues, historiens ou politistes, etc… les analyses indigènes ont un grand rôle à jouer pour la redéfinition de l’Afrique dans le système-monde. En rejoignant leur peuple dans ses lieux d’invention, ils aident à restituer l’Histoire aux Africains.
A travers l’étude du quotidien et de l’actuel, ils lui permettent de « de penser » et de progresser.
Au moment où l’Afrique est un enjeu de la connaissance, l’auteur plaide pour une mise en cause et un renouvellement des savoirs. Il trace un projet d’implantation concrète des structures pédagogiques à partir du matériau humain et des réalités socio-économiques des pays africains.
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