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Politique africaine – n°54 – D’évaluation

8 000 CFA

L’Afrique apparaît aujourd’hui comme un continent sinistré, caractérisé par une série de crises, ponctuées de conflits armés traduisant un processus de «féodalisation» de régions entières. Pendant longtemps, on a cru que la zone franc constituait une enclave protégée en terre africaine.
Depuis les indépendances et jusqu’au milieu des années quatre-vingt, les pays africains de la zone franc (PAZF) ont réalisé, il est vrai, des performances économiques supérieures à celles des autres pays de l’Afrique subsaharienne.

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L’Afrique apparaît aujourd’hui comme un continent sinistré, caractérisé par une série de crises, ponctuées de conflits armés traduisant un processus de «féodalisation» de régions entières. Pendant longtemps, on a cru que la zone franc constituait une enclave protégée en terre africaine.
Depuis les indépendances et jusqu’au milieu des années quatre-vingt, les pays africains de la zone franc (PAZF) ont réalisé, il est vrai, des performances économiques supérieures à celles des autres pays de l’Afrique subsaharienne. Pendant cette période, la zone semble avoir pu limiter la contagion des effets déstabilisants engendrés par les turbulences de l’environnement externe. Mais, dès la fin des années soixante-dix, ces performances ont été obtenues grâce à un surendettement autorisé par la perversion des règles de fonctionnement de la zone franc. Les PAZF ont également enregistré une série de chocs externes relatifs à la détérioration de leurs termes de l’échange ainsi qu’à l’appréciation du franc français. Dans le même temps, les tentatives d’ajustement interne échouaient.
Au début des années quatre-vingt-dix, la situation est devenue telle que la France s’est peu à peu ralliée aux prescriptions du FMI et de la Banque mondiale préconisant un changement de parité du franc CFA. Devant son inéluctabilité, la décision d’une dévaluation de 50 pour cent du franc CFA a été prise le 11 janvier 1994 à Dakar par les chefs d’État des pays concernés. Par essence mesure impopulaire, la décision d’une telle dévaluation a été ainsi rendue possible grâce à une forte pression externe. Reste aujourd’hui à espérer qu’elle produira à terme les effets attendus. C’est à une première approche de cette décision d’une lourde portée historique que Politique africaine consacre le thème de ce numéro.
Au sommaire également : Les premières élections générales en Afrique du Sud, le Burundi, la Zambie, le Niger, le Togo et le Centrafrique.

code vendeur

LPN

Langue

Francais

Nombre de pages

189

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